Un contexte qui va au-delà de notre territoire

L’action du Parc en matière de qualité de l’eau concourt à l’Axe 1 et l’Axe 2 de la Charte. Elle fait l’objet d’un partenariat étroit avec l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse car elle contribue d’une part à la préservation et à l’amélioration de la qualité de l’eau sur le territoire du Parc mais elle répond également à un objectif européen et national de bon état des masses d’eau imposé par une Directive européenne : la Directive Cadre sur l’Eau (DCE)

Pourquoi préserver la qualité de l’eau ?

Améliorer la qualité ou veiller à ne pas la dégrader est une action essentielle sur notre territoire. En premier lieu, pour des raisons sanitaires. Une eau potable de bonne qualité est primordiale pour le bien des habitants. Pour ce qui est des activités économiques, la pêche (poisson et coquillages) nécessite une eau de qualité exemplaire. Le tourisme récréatif impose également une qualité d’eau nécessaire aux activités de baignade, sports de glisse, etc…

L’eau est également un support de la biodiversité. La faune et la flore aquatique dépendent de l’eau dans laquelle elles se développent. Par exemple, un apport d’insecticide dans l’eau va impacter également les crustacés qui y vivent, l’insecte étant très proche génétiquement du crustacé. De même, si un herbicide s’écoule dans un cours d’eau ou un étang, il va agir sur la végétation aquatique, détruisant ainsi des habitats naturels.

Enfin, l’eau et les milieux qui la composent rendent des « biens et services » à notre communauté. Cette notion est encore difficile à appréhender, mais l’équilibre entre un cours d’eau, une rivière, une ripisylve, un étang et une zone humide périphérique représente une valeur. Par exemple, maintenir en bon état l’équilibre décrit plus haut entre un cours d’eau et la mer permet une épuration optimale de l’eau. Si cet équilibre est rompu, le coût nécessaire d’épuration de l’eau peut être très important et impactant pour de nombreux usages et activités.

La place de la qualité de l’eau au sein du Parc

La qualité de l’eau est un thème transversal sur notre territoire. Les différentes missions du Parc, que ce soit la gestion des zones humides, la réalisation de plan de gestion, les projets agricoles ou l’urbanisme doivent prendre en compte la qualité de l’eau.

Ainsi, des projets innovants et pluridisciplinaires sont portés par le Parc et ses partenaires et répondent à ce besoin de connaissance et de protection des milieux aquatiques.

Les suivis

Des suivis des milieux aquatiques sont mis en place sur les étangs du Parc ainsi que sur certains cours d’eau et canaux. Ils permettent de suivre l’évolution du milieu, d’une part pour vérifier qu’il n’y a pas d’évolution défavorable au regard de la qualité de l’eau et l’état du milieu mais également pour « mesurer » l’impact des actions menées sur le bassin versant. Ainsi, de façon non exhaustive, l’équipe du Parc :

  • Accompagne les partenaires dans la mise en œuvre de suivi : l’Ifremer dans le cadre de leurs suivis institutionnels, RETIA pour le suivi du cadmium (partenariat RETIA/Ifremer), SITA sud pour le suivi du Valadou et du Mourrel Redon,
  • Effectue le suivi de la végétation lagunaire de Bages-Sigean et de La Palme,
  • Diffuse localement les résultats des suivis (DCE) et les suivis portés en régie par le Parc,
  • Réalise des suivis sur le caractère épuratoire des habitats de marais gérés par le PNR

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